lundi 21 janvier 2013

Ninpo Nin-Jutsu: Les Points Vitaux Traditionnels


S’il y a un sujet qui fascine depuis l’aube des temps les pratiquants d’art martiaux, c’est bien celui-là ! Souvent considérés comme mystérieux et secrets, les points vitaux sont avant tout une affaire de fond et non de forme.

Effectivement, connaitre leur emplacement n’apporte qu’une connaissance superficielle qui n’est d’aucune utilité… sauf pour ceux qui veulent « avoir une connaissance ».

Pour ceux qui désirent « être une connaissance », l’étude sera plus longue, car il s’agira de travailler l’intention. Une intention inverse à celle qu’un acupuncteur utilise lorsqu’il soigne. Cette connaissance-là ne peut être mise en œuvre par n’importe qui. Sachez que j’adhère à l’idée que, tout comme la société édicte par exemple un âge minimum à l’utilisation des objets dangereux, l’Univers a, depuis son commencement, mis en place des protections afin que la Vie ne puisse pas être prise facilement et en toute impunité. Il s’agit là d’une connaissance réservée aux esprits sains, ayant longuement et assidûment gravi les sentiers de la connaissance. Gare au coup de boomerang que recevront les personnes indignes d’une telle connaissance.

L’aspect fascinant demeure et est un pouvoir qui peut et doit être mis en balance, des Kuatsu ou méthodes de réanimation, longtemps partie intégrante de l’enseignement, mais qui ne sont malheureusement souvent plus enseignés. La connaissance des points vitaux ne devient efficace que lorsqu’elle est activée par un esprit intelligent, à savoir un esprit qui a su se relier avec cette connaissance que l’Humain Intérieur possède depuis toujours. Celui qui travaille intérieurement saura intuitivement où, comment, et quand il est justifié de mettre en œuvre pareille connaissance
Il est évident que lorsque l’on agit sur des points d’énergie, ce n’est pas uniquement l’endroit qui compte, mais surtout l’intention de celui qui agit.

Donner la vie (soigner), à mon humble avis, rapportera à celui qui le fait, une énergie vitalisante qui lui apportera la lumière de la connaissance. Donner la mort (combattre) ne permettra que de récolter désolation et douleur. Là, plus qu’ailleurs, se posent des questions de conscience, des questions que l’on ne peut fuir qu’un temps.

Au début, le pratiquant cherche à affaiblir, voire à tuer son adversaire,
Puis, sachant que le seul ennemi est intérieur,
Il met sa connaissance au service de la Vie en la protégeant.

Dans de rares cas, l’Humain peut sauver une vie, en s’interposant par exemple afin de protéger un être sans défense. À ce moment-là, face à un « mauvais esprit en rage » cette connaissance devient plus qu’évidente au cœur pur.


Ne voulant pas réinventer la roue et faire un doublon, je vous renvoie à deux excellents ouvrages sur le sujet de Me Henry Plée (Budo Éditions, 2004) qui font référence en la matière :
1.               1.      « L’Art sublime et ultime des points vitaux »
2.               2.      « L’Art sublime et ultime des points de vie »


                                                                                     Jean-Christian Balmat


vendredi 18 janvier 2013

Ninpo Nin-Jutsu pour les nuls


Article 1

Qu’est-ce que c’est ?

Définition de base du Nin-Jutsu


Le Nin-Jutsu est un art martial japonais qui signifie « technique d’invisibilité ». Il regroupe l’ensemble des techniques des fameux Ninjas, guerriers-espion du japon féodal, qui furent très actifs entre le 12ème et le 14ème siècle.


L'histoire officielle des Ninjas est connue : ils habitaient généralement Koga et Iga, provinces voisines situées à côté de Kyoto. Ces deux provinces avaient la grande particularité d'être indépendantes, sans daimyo[1]. Une population très hétéroclite, en marge de la société féodale japonaise, peuplait cette région :
  • des pirates de la région de Kumano à qui ils doivent leurs techniques de grappin.
  • des yamabushis[2], ascètes vivant dans les montagnes, pratiquant le shugendo (pratiques d'ascèses).
  • des moines bouddhistes dont certains pratiquaient le shingon[3], bouddhisme ésotérique japonais.
  • des hinin (sortes d'intouchables japonais), personnes de basse condition sociale utilisées pour des tâches jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.
  • Des intellectuels et des militaires chinois.
  • Etc.

De leur position sociale faible face aux puissants seigneurs féodaux japonais, ils tirèrent un art martial totalement différent de ceux que pratiquaient les clans des seigneurs. Leur technique intégra le fait que le faible ne peut s’attaquer de front au fort : la souplesse et le travail bas devint leur apanage.
Autant les Samurais étaient les gardiens des valeurs du Japon féodal autant les Ninjas s’adaptèrent en devenant leurs ombres. Les Ninjas avaient une grande liberté de mouvement que n'avaient pas les Bushis (ou samouraïs) soumis au Bushido (code de l'honneur du Bushi). Ils durent donc développer des techniques de guerre peu orthodoxes : espionnage, guérilla, embuscades, assassinats. N'étant pas subordonnés aux grandes familles, celles-ci les utilisaient pour leurs basses besognes (pillages, assassinats). Une de leur grande spécialité était de s'introduire de nuit, dans les châteaux et camps militaires et d'allumer un incendie, afin de faciliter l'assaut par des troupes classiques. Ils adoptaient généralement la même tenue que leurs adversaires (et donc pas toujours le noir !).

Ils étaient aux Bushis japonais ce que sont les troupes d’élites sont à nos armés : entourés d’une réputation sulfureuse faite de légendes plus ou moins vrais, ils fascinent ou servent de bouc émissaire mais ne laisse jamais indifférents. Le Ninjas est bien plus que des assassins de l’ombre, ils faisaient partie d’une culture en marge de la société féodale mais hautement intéressante de par les intégrations des différentes influences qu’elle subit.

Ce fut là un creuset unique dans lequel un bugei[4] original et surtout libre de l'influence d'un quelconque seigneur, se développa. D'un côté, les apports conjoints de marginaux et de hors caste (Hinin en japonais, « non humain » en français !?) apportèrent sûrement un vent de liberté de penser dans cet îlot entouré par un pays dont le système politico-religieux de castes, interdisait pratiquement toute spontanéité à ses citoyens. D'autre part, les yamabushis et les moines leur ont apporté la rigueur du bouddhisme ésotérique et de ses pratiques ascétiques, amenant la maîtrise de pouvoirs perçus comme surnaturels. De plus, des influences culturelles chinoises sont avérées. Dans ce milieu s'est donc développé un art tout à fait original. Tirant leur force de leur faiblesse, les fondateurs basèrent leur art en ne tenant pas compte des limitations du Bushido. Les Ninjas étaient peu nombreux, faiblement armés. Soit ! Ils allaient feinter, se cacher, se déguiser. De par leur nombre restreint et leur spécialisation, ils allaient devenir indispensables aux seigneurs qui achetaient leur service.


Définition du Ninpo


Le Ninpo, signifiant « Voie de l’invisibilité » est le principe supérieur du Nin-Jutsu et désigne l’ensemble de la connaissance qui permit aux Ninjas de se faire connaitre comme des guerriers de l’ombre, entourés d’une aura de légendes plus folles les unes que les autres ; furtifs, rapides, capables de disparaitre dans un nuage de fumée et capable d’actes surhumains.

Ils devaient cette capacité à la pratique de techniques particulières nécessitant une discipline de vie ascétique. Ces techniques leur furent transmises par, entre autres les Yamabushis. Ces pratiques furent et sont encore en majorité liées au Bouddhisme ésotérique japonais, le Mikkyo. Les Ninjas ont laissé une empreinte visuelle forte en pratiquant des Mudras[5] regroupés sous le terme de Kuji-Kiri Jutsu[6].


Qu’est le Ninpo Nin-Jutsu



Le Ninpo Nin-Jutsu est un art martial original basé sur le Nin-Jutsu, l’art des Ninjas ! Le Ninpo Nin-Jutsu ou l’Art de l’invisibilité apprend au travers des techniques spécifiques la Voie de la Souplesse du Corps, du Cœur et de l’Esprit.
Notre enseignement a pour but d’amener l’élève à découvrir ses limites pour les transcender. Le Ninpo Nin-Jutsu® va bien au-delà de la seule étude des techniques martiales. Travaillant le corps tout d’abords, le pratiquant développe ensuite l’esprit pour découvrir que l’âme est le centre de tout. Il prend conscience de l’unité qu’il doit tenter de retrouver et maintenir. Là commence la Voie qui, il est fort possible, dure une vie entière….
Notre art martial est basé sur tout d’abords sur le travail du corps (1er Module de la formation) :
  • les déplacements souples et silencieux, sur Terre (roulades, écrasements et chutes frappées) et dans le Ciel (déplacement traditionnels du Nin-Jutsu s’apparentant au « Parkour » moderne)
  • L’utilisation de la force de l’agresseur afin de ne pas s’y opposer mais en l’acceptant pour mieux la rediriger vers lui sans être blessé.
  • Des coups de pieds-poings, des clefs articulaires et des projections spécifiques.
  • Le développement d’un corps harmonieux afin de l’amener à être l’outil du mental. Le travail de la musculation naturelle, du stretching, du cardio-training permet d’améliorer le niveau de santé général.
Dans un deuxième temps (2ème et 3ème Module de la formation), la méthode Ninpo Nin-Jutsu développe le cœur et l’esprit par un travail que les arts martiaux traditionnels (Koryu) prenaient la peine de faire mais que les arts martiaux modernes ont trop souvent oublié.
  • La spécificité de notre méthode est qu’elle permet à nos élèves d’effectuer un travail personnel intérieur de fond avec nos outils spécifiques :
    • Méditation Guidée (Sei Shin)
    • Etude des bases du Shiatsu Holistique®
    • Taï chi spécifique de notre école : les « Douze Mouvements de Cuivre »
    • Module « éthique et de responsabilité »
    • Étude de la psyché en vision énergétique
    • Aspects ésotériques du Ninpo
    • Kuatsu : méthodes de réanimation traditionnelle
    • Points Vitaux
Ninpo Nin-Jutsu, signifiant « Voie de l’invisibilité » est une méthode qui développe la capacité d’adaptation de nos pratiquants afin que ceux-ci puissent faire face non seulement aux attaques physiques dans n’importe quelle situation mais qu’ils acquièrent la capacité de maîtriser leurs émotions et leur mental par des pratiques visant à stimuler leurs capacités cognitives au maximum. Avec les pratiquants avancés, nous abordons l’aspect philosophique et spirituel de notre art.

Formations Modulaires

Niveau 1
exotérique
Techniques de base : 10 grades codifiés
pieds-poings-clefs-projections
Déplacements : roulades-sauts-acrobaties
Niveau 2
Mésotérique
Ecole de cadres : formation de base en Shiatsu Holistique®
Etude du travail traditionnel sur l’énergie vitale :
  • Tai chi
  • Respiration ventrale
Application dans l’art martial
Notion d’éthique et de responsabilité
Niveau 3
Esotérique
5 degrés supérieurs-5 Dan
Étude de la psyché en vision énergétique
Aspects ésotériques du Ninpo
Kuatsu : méthodes de réanimation traditionnelle
Points Vitaux

Les buts de cette répartition de la formation sont :
1.      De rendre la pratique accessible aux personnes des deux sexes et de tout âge.
2.      De permettre à chacun de pratiquer un enseignement adapté au 21ème siècle sans rien perdre de l’enseignement traditionnel si particulier.

3.      D’offrir la possibilité à chacun selon sa motivation, de suivre nos cours : de la personne qui veut pratiquer une fois par semaine sans plus, jusqu’à celle qui veut approfondir toute la philosophie du Ninpo

Nos modules emmènent les pratiquants aux buts qui leur tiennent à cœur.


Les plus de notre art martial


Le Ninpo Nin-Jutsu…
1.      Peut être pratiqué par toutes et tous quel que soit leur condition physique et leur âge
2.      Englobe un grand nombre très techniques qui permettent d’évoluer tant débout (frappes, clefs et projections) et au sol (immobilisations)

3.      Améliore progressivement la condition physique (entrainement cardio-vasculaire), le développement musculaire (musculation naturelle) et la souplesse (stretching spécifique)

4.      Offre de par la formation modulaire, la possibilité de se faire une formation à la carte
5.      Permet aux pratiquants assidus et à personnes motivées de retrouver au sein de notre école une formation authentique traditionnelle sur le long terme




[1]     Seigneur féodal japonais.
[2]    Traduction: guerriers de la montagne
[3]     Une école bouddhiste vajrayana* japonaise, fondée au VIIIe siècle par le moine Kukai. Son idéal se résume dans la phrase « Sokushin-Joboutsu », devenir bouddha dans cette vie avec ce corps. C'est en purifiant le cœur de ses passions parasites, en cultivant modestie, simplicité, pureté, concentration qu'il devient possible d'exprimer avec naturel notre bouddhéité. A noter que l'Ecole Tendai fondée par Saichô, ayant reçu des initiations de Kukai, fut de tout temps une puissante lignée du bouddhisme ésotérique japonais.
      * Bouddhisme Vajrayana (yana= « véhicule »et vajra= « diamant ») ou Bouddhisme Tantrique, mizong en chinois et mikkyo en japonais
[4]     Bugei: ensemble de techniques martiales guerrières ayant pour seul but l'efficacité sur le champ de bataille. Les Bugei donnèrent au début du 20e siècle les Budo.
[5] Les Mudras sont des façons d’entrelacer les doigts des deux mains dans des formes précises de façon à contrôler, diriger, accélérer les courants d’énergie vitale issus de neuf centre de force (Chakras).
[6] Le Kuji-Kiri Jutsu est la pratique de neuf Mudras permettant une action profonde via les Neuf Centres Psychiques sur le corps l’affect et la psyché.

mercredi 9 janvier 2013

L’Esprit dans la pratique du Ninpo Nin-Jutsu



Pour les personnes étrangères au monde des arts martiaux, il est souvent étrange d’entendre parler d’ « Esprit » dans un monde de « gros bras ».

Pourtant, pour le pratiquant confirmé, il est évident que sa pratique est très codifiée, de son entrée dans le dojo jusqu’à son départ.

En effet, chaque art martial, (Budo) ou à plus forte raison chaque Koryu (art martial traditionnel japonais) possède non seulement une technique martiale, qui lui est propre, mais également toute une série de règles comportementales. Le respect de ces différentes règles explicites et implicites font que le pratiquant se relie plus ou moins inconsciemment à l’égrégore, la forme-pensée de son école. L’égrégore correspond évidement aussi à une vibration et une énergie bien précise.

Le Sensei, la personne qui dispense le cours, matérialise l’Esprit de l’école dont il enseigne l’art. En se tournant lors du salut du début du cours vers son Maître, il se met spirituellement en phase avec l’Esprit de l’école. Plus le Sensei est gradé, plus il est conscient de n’être que le véhicule au travers duquel l’Esprit de l’école se manifeste Ici et Maintenant.

Le pratiquant se met quant à lui de plus en plus au diapason avec son Sensei, ce qui lui permet d’expérimenter ce qu’est l’Esprit de l’École.

Dans le Ninpo Nin-Jutsu, nous avons le « Ninja Seishin », une sorte de prière qui permet à chaque pratiquant de méditer lors de sa récitation, à la forme que sa pratique devrait avoir, afin d’être fidèle à ce que le fondateur avait défini à la base.

Se relier à un égrégore dans la pratique martial équivaut à suivre les règles de sa famille, son village ou son pays. Cela dicte un comportement, défini la nature des échanges sociaux qui, lorsque l’individu les respecte, lui permet d’appartenir à un clan, une famille. Clan qu’il nourrira avec ses efforts physiques et duquel il recevra en retour l’Esprit.

Le pratiquant travaillant ses techniques dans l’Esprit, en se mettant au diapason de celui-ci par un comportement précis, progressera dans la Voie, le Do, la ligne médiane qui relie le débutant au Maître.

Le but de cet apprentissage respectueux d’une tradition définie est l’accession à la maîtrise totale d’un art martial, ce tant au niveau physique, énergétique, émotionnel que psychique.

Le respect scrupuleux d’un processus d’apprentissage codifié comme dans les arts martiaux permet à celui qui le réalise de parvenir à une maîtrise fortement accrue dans sa capacité à focaliser toutes ses énergies (physiques, émotionnelles et psychiques) dans une seule direction. Car l’Homme naît la plupart du temps avec une disposition restreinte à projeter toutes ses forces dans une seule et même direction. L’enfant manque de capacité de concentration sur la durée, l’adolescent est troublé par des émotions nouvelles et souvent contradictoires, l’adulte quant à lui se débat souvent au milieu de ses soucis et problèmes existentiels.

La pratique assidue et régulière d’un art martial traditionnel permet à chacun d’acquérir une maîtrise de ses émotions tout en donnant une direction claire à sa pensée.

Le Ninpo Nin-Jutsu est un art martial millénaire que nous enseignons traditionnellement. C’est-à-dire que :
  • Le respect du Dojo, de ses partenaires et de l’enseignant
  • La droiture
  • Le courage
  • La bienveillance
  • La politesse
  • La sincérité
  • L’honneur
  • La loyauté…
Sont des notions auxquelles nous croyons profondément et que nous tentons d’inculquer à nos élèves. Dès ce premier module, nous amenons chaque élève à prendre conscience que l’étude d’un art martial conduit logiquement à une prise de conscience de l’importance de l’attitude faces aux autres. Il est hors de question pour nous d’exacerber la violence de nos pratiquants hors du tatami, mais au contraire de la juguler dans un premier temps pour la transformer en énergie positive dans un deuxième temps.

L’Esprit du Ninpo Nin-Jutsu est :
  • De cultiver la paix intérieure qui permet de se consacrer tout entier à la réalisation d’objectifs nobles et positifs. La Voie est de se détacher de tout acte, émotion ou pensée négative, violent qui est susceptible d’altérer la qualité de notre vie ou de celle de tout être vivant.
  • De cultiver des relations sociales dans la paix et le respect tout en tolérant que l’Autre puisse être agressif voir menaçant. À ce moment-là, l’Esprit du Ninpo Nin-Jutsu réside dans la capacité à accepter l’attaque avec détachement et de s’en protéger, en évitant de blesser qui que ce soit. Comme le bambou qui ploie sous le vent, peut se redresser sans aucun dégât alors que le chêne quant à lui résiste et fini par s’écrouler.
  • De comprendre que le seul ennemi à combattre est l’infidèle intérieur : la partie de notre personnalité qui doute, qui est négative et suffisante. Travailler à transmuter ces énergies internes négatives en énergies positives est la Voie. Se battre à l’extérieur n’amène que guerre et désolation n’est qu’illusion. Comprendre que l’on peut protéger sa vie et son intégrité peut se faire dans la positivité, en évitant de devenir nous-mêmes ce que l’on reproche à l’autre est l’essence de notre enseignement.
  • De non seulement s’adapter en permanence à ce que la Vie nous donne à expérimenter, mais d’acquérir assez de pouvoir afin de se fondre, de se conformer dans l’humilité et la modestie. Tout comme l’eau s’adapte à son contenant sans y perdre son essence : nous pouvons accepter des situations pénibles et apparemment insurmontables en nous recentrant dans nos valeurs.
  • De définir des buts clairs dont le potentiel est de rendre possible la manifestation de tous nos potentiels ici-bas sur terre. Et de travailler à ce que toutes nos énergies, tant physiques, émotionnelles que psychiques, convergent vers un seul et même point.

                                                                                     Jean-Christian Balmat
                                                                                     Fondateur de la méthode