vendredi 3 octobre 2014

Nin-Jutsu: Ennemi, Toi mon meilleur ami[1]

Lorsque l’on commence les arts martiaux, on rêve de pouvoir sur l’autre ou par rapport à lui. Pouvoir se protéger des ennemis dans n’importe quelle situation, devenir invincible.

Ce n’est qu’illusion du débutant de devenir fort en devenant dur, esprit inflexible dans un corps de fer. S’il est vrai qu’à court terme le pratiquant gagne à adopter cette attitude, sur le long terme, celle-ci n’apporte que l’enfermement.

Combien de pratiquants s’enferment dans un art censé être le meilleur ? Dans la vie courante, nos efforts pour maîtriser un art, une profession ou une science s’étalent sur des années et nous opposent souvent à un autre « clan ». Fréquemment, lorsque les êtres humains « portent des couleurs » qui spécifient leur appartenance à un groupe, ils s’opposent plus ou moins consciemment à un autre groupe… qui défend des opinions opposées.

Le comportement animal dicte la méfiance, voire la guerre, si nous sentons notre groupe ou notre individualité attaquée. Mais nous savons que cette perception est instinctive et que nous possédons en nous une faculté adaptative.

Le Ninpo est à l’opposé de la résistance et de l’opposition. Je reconnais que, pour l’homme-primate gonflé de testostérone et d’adrénaline, la non-résistance en combat ressemble à de la lâcheté. Il se trompe, car il perd dans son attitude toute l’énergie qui lui permettra de devenir maître de son monde, en affrontant ses faiblesses.

L’ennemi est celui qui, par son attitude, est porteur de valeurs qui nous font peur, parce qu'étrangères. Au niveau ésotérique du Ninpo, apprendre de son ennemi est essentiel. En nous poussant dans nos derniers retranchements, celui contre lequel nous luttons depuis la création devient un maître sur la route de notre évolution. Il nous force à nous adapter à ce dont il est porteur. Son Feu nous brûle ou alors nous apprend, selon notre perception de la Vie, selon la qualité du message de notre subconscient.

Peu à peu, le pratiquant confirmé découvre que le vrai ennemi est l'Infidèle, non pas à l’extérieur, mais au fond de lui. Voilà la signification de la Guerre Sainte, intérieure et non extérieure. Éliminer celui qui doute de tout, car il ne sait rien, mais n’ose pas, de peur, l’avouer.


                                                                              Jean-Christian Balmat, Ninpo Nin-Jutsu



mardi 30 septembre 2014

Nin-Jutsu: Que mon Hara soit aussi grand que l'Univers ![1]

Bien des attaquants sont persuadés de ressentir dans l’attaque une opposition susceptible de les détruire. Il est parfaitement normal pour l’ « Homme qui subit », encore dominé par ses instincts (cerveau reptilien) et ses émotions (deux cerveaux mammaliens), de subir l’attaque dans la surprise se positionnant, par réaction, dans une attitude de soumis. Énergétiquement, le Feu attaque son Métal, qui fond.

Lors d’une attaque physique, affective ou psychique, nous sommes bousculés, touchés, agressés par l’acte d’un congénère. Tout bon pratiquant sait que la crispation physique, affective ou psychique face à l’attaque a des conséquences très négatives.

Ce qui est dur casse sous les coups
Alors que ce qui est souple plie sous l’action de la force
Et reprend sa forme lorsque cette dernière cesse.

En suivant la « Voie des céréales et de l’Eau », le pratiquant se transforme intérieurement et devient l’ « Homme qui agit ». Il « enclenche » sa Terre et commence à sentir, ressentir pour mieux évaluer la nature du moment présent et se comporte comme un homme averti. Il prend ainsi une décision cohérente, proportionnelle et surtout logique face à une situation extérieure. Il peut le faire, car il croit en lui, en ses forces intérieures dans lesquelles il peut maintenant plonger : lorsque la question se pose à l’extérieur de lui, il sait trouver la réponse au fond de lui. Énergétiquement, le processus d’apprentissage effectué par la Terre peut ainsi commencer, le travail d’adaptation à la situation nouvelle.

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En s'effaçant devant l'attaque, nous provoquons l'écroulement (ou en tout cas son début...) psychoaffectif de notre opposant par peur, puisqu'il découvre avec surprise qu'aucune résistance n'est appliquée à son attaque. Ceci crée un « trou » dans lequel le doute est présent et s’immisce dans son esprit. En énergétique, la capacité de plier nous est donnée par la Terre, le Métal et l’Eau.
La réaction est dysharmonique et hors de la logique de l'univers, mais surtout elle nous expose inutilement à la force de l'autre, potentiellement plus grande que la nôtre.

La réponse n'est donc possible que si nous intégrons l'autre et nous positionnons en fonction de ce qui est juste pour nous.

Accepter l’autre, c’est admettre le droit à la différence et apprendre à le comprendre, ne serait-ce que pour ne pas se faire blesser. Lorsque nous acceptons pleinement la vie telle qu'elle nous est donnée[2], nous participons pleinement à ce à quoi nous avions antérieurement, avant cette présente incarnation, décidé de participer. Quel meilleur moyen pour progresser dans cette voie que la voie de l'invisibilité, le Ninpo ?

L'acceptation, à savoir la pleine tolérance, nous est donnée par le foie (l’Élément Bois), or le foie est le siège des désirs.

Travailler sur la souplesse de sa tolérance, c'est travailler sur son Eau et son Bois, purifier ses désirs afin de les élever au-dessus des besoins hormonaux.

La non-résistance correspond à l’activation du Ministre du Cœur[3] au détriment du Triple Foyer. Sortir du sentiment paranoïaque que le monde, et ce qu’il contient, est dangereux et menace en cela notre intégrité, afin de rentrer dans un monde d’ouverture (ce qui n’exclut pas le refus absolu de ce qui peut nous détruire dans l’instant présent). L’ouverture ne peut être évoquée que par rapport à la fermeture.

Nos deux fonctions MC et TF n’ont un effet maximum que si nous vivons :
·         des périodes d’ouverture qui nous servent à échanger avec le monde extérieur
·         des périodes de repli sur soi pour positivement intégrer les expériences, comme des vraies leçons que l’on prend en y mettant toute notre attention lors de notre récapitulation quotidienne (voir chapitre du même nom), afin de ne pas se tromper sur l’interprétation que l’on en fait. Acquérir de la connaissance et faire fonctionner son cerveau avec… intelligence.

Si nous voulons développer « un Hara aussi grand que l’Univers », nous avons à sortir du stress et du surfonctionnement de notre système immunitaire par une hygiène de vie appropriée. Oser déterminer l’effet que les événements de la vie sociale en général et celle que nous partageons avec notre environnement direct en particulier, nous permet de nous adapter à la situation.



                                                                                     Jean-Christian Balmat






[2]     ... par nous-mêmes, puisque nous récoltons en tout temps ce que nous avons semé...
[3] Voir chapitre sur les Cinq Éléments.

jeudi 6 février 2014

Ninpo Nin-Jutsu: l'essentiel en 40 secondes


Ninpo Nin-Jutsu®, est un art martial basé sur l’art des Ninjas, guerriers de l’ombre du Japon médiéval.
Le Ninpo Nin-Jutsu® est bien plus qu’un catalogue de techniques de combat efficaces ; c’est une approche originale qui permet aux pratiquants de découvrir la VOIE DE L’INVISIBILITÉ

Un pratiquant confirmé de Ninpo Nin-Jutsu®  qui vous rencontrez dans la rue….
·       Commencera par vous saluer
·       Si vous l’attaquez, il cherchera à s’enfuir à tout prix devant, derrière, de côté et par-dessus vous s’il le faut
·       Et seulement s’il n’a aucune possibilité d’éviter le combat, il vous fera face
·       Il se protègera de vos coups en cherchant à utiliser votre énergie pour riposter. Il évitera vos clefs articulaires en s’assouplissant
·       … Mais toujours il vous saluera en repartant


Découvrez un art martial qui n’a pas oublié que la voie suprême et la VOIE DE LA PAIX.
Pratiquez un art martial pour entretenir la guerre à l’intérieur de soi et à dans les relations humaines est preuve de faiblesses intérieures, mais surtout génère l’enfer sur Terre.
Apprenez à découvrir votre Force Intérieure et à l’utiliser pour faire le Bien et créer un monde meilleur pour vous et tous les êtres humains.
La Vraie Force c’est de faire le Bien, le Juste et le Vrai !!


mardi 28 janvier 2014

Ninpo Nin-Jutsu: Les deux aspects de la Force

Introduction


Que l’on parle de pensée, d’émotion, d’acte ou de parole ; nous avons tous le choix entre :

Le bon côté ou le mauvais de la Force !

Lors de chaque décision, chacun de nous se retrouve devant le choix de privilégier sa Lumière ou son Ombre.

Le libre arbitre nous parle de cette liberté de choisir la forme que la personne désire donner aux pensées, d’émotions, d’actes ou de paroles.

Il est évident que de semer « ce qui construit » et complètement différent de semer « ce qui détruit » … au moins au niveau de la récolte.


Nourrir le bon ou le mauvais lion intérieur


« Un soir, il y a bien longtemps, dans un village africain, alors que le soleil se couchait à l’horizon, un enfant demanda à l’Ancien ce qu’était l’Homme. Ce dernier lui répondit que chaque être humain possédait en lui deux lions :
·       Un bon lion, qui correspondait au pouvoir de l’Homme de faire le bien, de construire, d’être positif et de tisser des liens avec tous les êtres habitant sur Terre dans l’amour
·       Un mauvais lion, qui représentait le pouvoir de l’être humain de faire le mal, de générer de la douleur, de détruire et de combattre tout ce qui n’était pas lui.

L’Ancien dit à l’enfant que la Vie se résumait à faire un grand choix : nourrir le bon ou le mauvais lion. Il lui expliqua que de ce choix dépendrait tout ce qu’il allait récolter dans sa vie.
L’enfant n’oublia jamais les paroles de l’Ancien et compris vite que ce choix était un énorme pouvoir en lui et se mit à observer dès le lendemain les gens du visage sous ce nouvel éclairage. Il se rendit vite compte qu’il lui appartenait de choisir, entre le bon et le mauvais côté de sa personnalité ».



Sa conscience ou l’intersection entre les deux choix


Notre conscience est cette instance intérieure qui évalue chacun de nos actes et nos paroles selon une référence « bon-mauvais ». La conscience est au-delà de l’apparence, au-delà de brouhaha de la relation extérieure. Elle pèse et sous-pèse chacun de nos mouvements dans le monde extérieur en fonction de ce qu’elle a déterminé comme « vrai-juste-bon » intérieurement.

Être en phase avec sa conscience ne représente-t-il pas tout simplement une totale cohérence entre ce que nous sommes intérieurement et nos actes dans le monde extérieur ??

Je le crois et suis convaincu que l’enseignement positif, que nous pouvons trouver dans chacune des religions et philosophies dont notre génération est héritière, est que finalement, c'est avec nous-mêmes que nous vivons et l’essentiel est de bien… le vivre !

Notre conscience est cet observateur impartial qui nous observe jouer nos rôles. L’impartialité de l’observateur est obtenue simplement par détachement que ce dernier a par rapport à l’acteur et au jeu dans lequel celui-ci est impliqué.

Nous pouvons tous faire un grand pas en direction de la prise de conscience en nous donnant le droit de nous placer en observateur de notre propre vie (voir mon article sur la « récapitulation »). En osant se regarder soi-même, la personne, qui qu’elle soit, quel que, soit son passé, acquiert le pouvoir d’améliorer son futur en changeant en plein conscience dans le présent, dans le ICI et MAINTENANT !



Vivre sans aucun regret


En acceptant d’avoir constamment un regard objectif sur notre vie chacun de nous, pourvu qu’il le décide, peut entamer une vie dans un processus constant d’amélioration positive… et éviter, une fois pour toutes, les regrets, les angoisses, la nostalgie du passé.

L’ « amélioration constante positive » est une attitude qui génère concrètement :
·       La prise de conscience par la personne qu’elle a entièrement le choix de ses actes, qu’elle peut décider pour elle-même ce qui est bon pour elle
·       qu’elle puisse parfaitement admettre et accepter d’avoir fauté ou d’avoir mal fait quelque chose par le passé, car elle sait qu’elle a le pouvoir de changer cela Ici et Maintenant.
·       Le sentiment de marcher constamment vers le Mieux, le Plaisir, le Bonheur en devant l’architecte de sa vie



Oser des choix forts


Prendre pleinement conscience de la portée de nos actes et paroles nous permet de choisir le meilleur aspect de notre pouvoir d’action.

Car aussi petit que l’être soit, il possède en lui les ressources de choisir la qualité de ce qu’il sème. Et le passé nous a souvent démontré que ceux qui avaient osé semer un rêve l’avaient souvent récolté… pourquoi pas vous ??



Conclusion


Il est évident qui nous avons tous la capacité de faire bien ou mal les choses. C’est la façon dont nous choisissons de les réaliser qui nous définit.
Prendre la mesure de sa conscience et s’y aligner nous permet d’évoluer en tenant compte des enseignements de notre propre passé.

La pratique des arts martiaux est une manière parmi tant d’autres d’aborder le sujet. Elle a ceci de particulier qu’elle permet, via des techniques qui conduiraient à la mort si elles n’étaient pratiquées dans le cadre d’une maitrise stricte, d’affronter cet énorme pouvoir qu’à chaque être humain entre ses mains.

Santé Holistique SARL vous proposent diverses formations qui vont toutes dans ce sens : vous faire prendre conscience de votre pouvoir de créer votre vie à l’image de votre rêve



jeudi 16 janvier 2014

Ninpo Nin-Jutsu: Comment pratiquer loin d’un dojo??

De nombreuses personnes habitant à l’étranger ou vivant trop loin d’un dojo pour s’y rendre hebdomadairement me demandent comment suivre notre formation de Ninpo Nin-Jutsu®


Simple !!


1ʳᵉ solution : les stages intensifs

2ème solution : les semaines intensives


Les stages et semaines intensives sont un moyen unique de pratiquer le Ninpo Nin-Jutsu® en immersion afin de sentir l’Esprit de notre art martial.

Allez au bout de soi, travailler la technique jusqu’à l’épuisement amenuise l’ego, mais renforce le Cœur, le Kokoro, cette bonne partie en chaque être humain si peu à la mode en ce 21ème siècle technologique, mais qui est, sans en douter, toujours la plus belle partie de l’Homme, celle qui le place légitimement au sommet de la création par des actes nobles qui transcendent ses petites limites personnelles.

Le Ninpo Nin-Jutsu® c’est : aller volontairement au-delà des petites limites de notre corps pour accéder à l’Esprit et un jour le Mushin no Shin : « l’esprit sans esprit »…. en commençant par des litres de sueur, des cloques récoltées durant les milliers de Kyon que nous pratiquons en stage et durant les semaines !

  • Un stage correspond à 6 cours hebdomadaires
  • Une semaine intensive correspond à 30 cours hebdomadaires

L’expérience que nous avons retirée depuis 1991 de plus de 50 stages de we et 25 semaines intensives, nous démontre que chaque élève acquiert une expérience unique quelque que soit son niveau d’entrée. En effet, travailler plus de 5 heures d’affilées oblige le pratiquant à transcender les limites physiques et psycho-affectives qui sont les siennes durant un cours hebdomadaire. Les stages et les semaines nécessitent de chaque pratiquant qu’il aille puiser au fond de ses réserves pour y trouver les ressources nécessaires afin de réaliser les nouvelles techniques fraîchement apprises ou encore de peaufiner les bases.

Cette forme de cours nous permet :
  • Un travail technique complet en détaillant clairement chaque technique composant chaque grade
  • Un entrainement physique intense dans le but d’améliorer la condition physique tant avec de la musculation naturelle et du cardio qu'avec de la souplesse
  • De développer une cohésion de groupe avec l’ensemble des pratiquants qui profite à chacun
  • D’introduire et/ou de développer l’enseignement de la Voie de l’Invisibilité : philosophie, techniques secrètes (okuden, points vitaux, mikkyō, …)


Cette forme de cours s’adresse tout particulièrement :
  • Aux pratiquants motivés qui suivent leur cursus de formation dans notre école
  • Aux personnes désirant se former, mais qui ne peuvent pas suivre les cours hebdomadaires.

3ème solution : nous venons dans votre dojo !


Vous êtes un groupe de pratiquants motivés à pratiquer le Ninpo Nin-Jutsu® et vous avez un dojo ou pouvez en louer un ; nous nous déplaçons chez vous. Vous bénéficiez dans vos locaux de notre enseignement à des tarifs abordables


Conclusion


Ayant moi-même été me former à l’étranger, je connais la frustration de ne pas pouvoir pratiquer quotidiennement en dojo l’art martial que l’on aime. Cependant, des solutions existent pour ceux qui le désirent vraiment.

De plus, les trois solutions que nous vous proposons permettent une immersion totale durant une période donnée beaucoup plus longue que les cours hebdomadaires. Cette forme de cours permet une compréhension et assimilation bien meilleure des techniques apprises. Notre expérience de 24 ans nous prouve que les élèves suivant une formation en stages et semaines intensifs progressent plus rapidement que les élèves en cours hebdomadaires.

Parfois, les derniers arrivent les premiers

Cordialement


                                                                            Jean-Christian Balmat, Ninpo Nin-Jutsu


mercredi 15 janvier 2014

Nin-Jutsu / Voie interne ou ésotérique : Connaître l’Humain réel[1]

Après avoir purifié les quatre corps inférieurs, l’Humain abandonne peu à peu les illusions de ses deux yeux de chair et place son attention sur sa vision spirituelle, son 3ème œil.

Voir au-delà des illusions nécessite de se libérer des passions charnelles, des émotions et des sentiments liés à nos quatre corps inférieurs. Ce travail ne se fait pas en un jour, mais au contraire nécessite un long pèlerinage de plusieurs centaines d’incarnations sur terre et une inscription à l’université de l’expérience de la vie. Rien ne peut remplacer l’expérience et le libre arbitre. En effet, ce dernier ne peut se manifester qu’au travers d’un choix à faire entre deux ou plusieurs possibilités. Que le principe d’incarnation semble cruel à certains est normal, par contre il apparait logique et juste du moment que l’on se rend compte que l’Humain qui ouvre le bon œil peut choisir : entre faire le bien ou le mal, entre la souffrance et la paix. Il peut dire non définitivement à la douleur et, une fois sa dette payée, il peut s’en libérer définitivement. Par choix et par obligation.

Oh bien sûr que les plaisirs futiles sont plus simples à obtenir à priori, mais à mieux y regarder, chacun peut s’apercevoir sans peine du rapport direct qu’il y a entre la facilité d’accès au plaisir et sa durée dans le temps. Plus le plaisir est important et facile d'accès, moins il dure. L’acte de renonciation définitif au monde de la matière est tellement rare au sein de l’Humanité qu’elle en devient extraordinaire. Les Humains qui ont atteint le paradis ou nirvana sont trop souvent considérés comme des « étrangetés spirituelles » sans grand rapport avec l’homme ordinaire.

Or cela ne peut être plus faux : ces saints hommes issus de toutes les nations qui ont transcendé les contingences du samsara sont partis du même point que nous tous. À force de travail et d’abnégation, ils ont peu à peu transcendé ces limites qui semblent infranchissables. Ils nous ont montré la voie vers la libération que seul notre libre arbitre peut nous encourager à suivre.

Lorsque le cerveau mammalien et ses rituels sont vaincus, le pratiquant entre dans le « To be or not to be » de la pratique martiale.

Va-t-il traîner ses guêtres dans les dojos, jouant les grands maîtres mystiques ou va-t-il abattre les dernières apparences afin de pouvoir s'en jouer comme ses fameux ancêtres Ninjas savaient le faire ?
Avec le niveau interne ou ésotérique du Ninpo Nin-Jutsu, le Ninpo, le pratiquant confirmé est confronté, comme ses illustres prédécesseurs, à cette porte de l'esprit qui l'attend. La passer est sûrement le plus dur effort à consentir sur cette terre en tant qu'individu. Renoncer graduellement à la matière et à ses plaisirs éphémères au profit de ceux de l'Esprit est appelé traditionnellement « le désert ».

Même le Maître Jésus a douté, à ce moment, de son évolution initiatique. Finies les chimères de la matière. Voici la vérité de l'Esprit ! Toutes les notions que nous avons patiemment apprises dans notre vie sociale sont profondément remises en cause.

Rien n'est facile à celui qui sait rester humble et qui continue de rester ouvert à la nouveauté.
Comme beaucoup lâchent dès qu’il faut faire des pompes dans le niveau exotérique, beaucoup de beaux parleurs tombent, au moindre effort spirituel. Ils trouveront toutes les excuses. Mais pas vous, n’est-ce pas ! Car contrairement à eux, vous avez la Foi. Cette Foi, qui est la seule lumière dans de profondes ténèbres, ne lâche jamais le chercheur juste.

Celui qui veut prendre du Ninpo, recevra peut-être une cagoule qui sera du plus grand effet durant un bal masqué. Pour celui qui donne, il aura accès, si son cœur est bon, à l’égrégore du Ninpo : somme dans le Plan Causal de toutes les expériences de nos prédécesseurs.

                                                                            Jean-Christian Balmat, Ninpo Nin-Jutsu



Ninpo Nin-Jutsu: Voie intermédiaire ou mésotérique (1)


Introduction aux sept corps subtils

L’Homme Septénaire
Deux aspects de l’être humain
Deux composantes de l’être humain
Deux Mondes
Sept Véhicules
Sept Plans de Consciences
Sept Chakras-Sept glandes endocrines
L’Homme-Spirituel
Soi Divin
Monde de l’Esprit : Trois corps spirituels
Divin
Synthétique
Coronal Épiphyse
(pinéale)
Spirituel (Vital)
Intuitif
Frontal
Hypophyse
(pituitaire)
Causal (Humain)
Altruiste
Cardiaque
Thymus
L’Homme-Matériel
Moi égoïste
Monde de la Matière : Quatre corps inférieurs
Mental (Intellectuel)
Mental
Laryngé
Thyroïde-Parathyroïde
Astral
Égotiste
Ombilical
Pancréas
Éthérique
Instinctif
Sacré
Gonades
Dense
Analytique
Basal Surrénales
Tableau 3 de l'auteur

  1. Le corps physique est le véhicule par lequel l’Humain s’exprime dans le plan physique. C’est au travers de ses propriétés que l’être humain s’exprime et réalise toutes ses actions dans le plan physique. Ce corps de chair est animé par…
  2. Le corps éthérique (aussi appelé « corps vital ») qui est constitué de ce que l’on appelle l’énergie vitale. Ce dernier vitalise le corps de chair. Une énergie de bonne qualité entretient la matière, une énergie péjorée ne peut empêcher la maladie de s’installer et une absence d’énergie représente la mort de la matière. La qualité de l’énergie dépend d’une part des aliments terrestres (solides, liquides, gazeux) et d’autre part des aliments célestes (pensées et émotions). Lorsque le corps éthérique n’arrive plus à vitaliser le corps physique, l’être humain a de plus en plus de mal à rester conscient, il s’endort. La période de sommeil permet au corps éthérique de régénérer le corps physique.
  3. Le corps astral (aussi appelé « corps de désir ») est le siège du désir, des pulsions-répulsions. Le désir est la force qui permet à l’être humain de bouger, créer, inventer… en résumé l’envie de vivre[1] provient de lui. L’attirance ou la répulsion que l’être humain éprouve à l’encontre d’un être vivant ou d’un objet provient de ce corps. Le désir est source de bien (plaisir) ou de mal (douleur) selon l’usage qu’en fait le corps mental.
  4. Le corps mental (aussi appelé « intellect ») est le siège du mental, de la pensée et de la conscience égotique. Très simplement résumé, on peut dire que ce corps se polarise en deux aspects : le premier est très rationnel et génère une pensée visant à assouvir les besoins inférieurs et les passions (ou désirs de nature inférieure) ; le second est intuitif et influencé par l’aspect spirituel de l’humain. Selon que l’être humain s’identifie à sa personnalité (son Moi) ou plutôt son esprit (son Soi Divin), il valorise plus ou moins un des aspects de son corps mental. Ce corps occupe une place charnière entre la personnalité de l’Humain d’une part et son Esprit d’autre part. Comme les pensées elles-mêmes, le sujet de la pensée, l’objet physique concret est impermanent.
  5. Alors que le corps mental recueille et élabore, le corps causal (aussi appelé « Ego[2] ») ordonne et discerne. Alors que le corps mental repose sur des images mentales construites par les cinq sens et qu’il raisonne autour d’objets concrets en les différenciant en comparant leur effet, le corps causal perçoit la cause (archétype[3]) des objets et manie la pensée abstraite. À l’inverse, de l’objet concret, l’archétype est un modèle en évolution, mais qui est permanent.
  6. Le corps spirituel représente le pont entre l’Ego, siège de la conscience individuelle, et l’Âme ou Soi Divin ayant pour véhicule le corps divin. Le corps spirituel est le siège de l’intuition qui est une connexion directe avec l’Âme ou la compréhension des Lois Universelles.
  7. Le corps divin est de pure essence divine, il en est une émanation en tout point semblable.

Ces sept corps subtils sont interconnectés en permanence et interagissent les uns sur les autres, que la personne en soit mentalement consciente ou non. La perception limitée et globale de ses corps est dépendante du niveau d’évolution de l’être humain.

L’être humain a besoin de nombreuses années pour développer un corps adulte, plus encore pour maitriser son énergie, ses émotions et ses pensées. Bien que ces corps existent en l’être humain, leur développement reste au stade du germe si son travail conscient n’entre pas en jeu. La conscience de l’Humain devient alors l’architecte de sa propre évolution.

Le travail d’apprentissage commence d’en bas, du plan physique, bien que l’Humain provienne d’en haut, de l’Esprit. Cela est dû au fait de l’ « amnésie » postnatale, période durant laquelle chaque être humain repart de zéro. La découverte des corps les plus subtils ne se fait que par la recherche personnelle intérieure, car cette connaissance n’est pas enseignée au cours de l’enfance dans la plupart des cas, au contraire, par exemple des sciences exactes et des langues. Cette connaissance ne s’ouvre qu’à celui qui, poussé par la curiosité et la soif de comprendre, ouvre la porte qui sépare la forme du fond.




                                                                            Jean-Christian Balmat, Ninpo Nin-Jutsu










[1] Cette envie de vivre est bien entendu la notion de pulsion de vie qui permute en pulsion de mort en cas d’événement traumatique.
[2] Dans ce contexte, « Ego » signifie conscience individuelle et ne correspond pas directement à l’ « ego », qui correspond au « moi je ».
[3] Un archétype (du grec arkhetupon, « modèle primitif », par l'intermédiaire du latin archetypum) est, en littérature et en philosophie, un modèle général représentatif d'un sujet. Employé en psychanalyse, la notion d'archétypes recouvre une signification propre définie par Carl Gustav Jung : des préformes vides qui organisent la vie instinctive et spirituelle, structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves…). On peut aussi définir un archétype comme un point de vue analogique sur une réalité sensible, susceptible d'intégrer la totalité des points de vue qu'on peut en avoir.  Du grec ancien αρχέτυπον arkhêtupon signifiant « modèle primitif », entré dans les langues modernes par l'intermédiaire du latin « archetypum », soit « grandes images », les archétypes apparaissent dans les mythes, mais aussi dans les rêves ; ils y forment des catégories symboliques structurant les cultures et mentalités, et orientant le sujet vers son évolution intérieure, nommée individuation dans la psychologie de Jung. Pour ce dernier, les archétypes sont caractérisés fondamentalement par le fait qu'ils unissent un symbole avec une émotion, ce faisant, ils sont des « potentiels d'énergie psychique » constitutifs de toute activité humaine et orientant la libido. Les archétypes sont ainsi, dans l’espace mental, des dépôts permanents d’expériences continuellement répétées au cours des générations. Note extraite de Wikipédia