Le
Principe Suprême du combat est la paix
Bien que cela semble un paradoxe pour le
néophyte, le Budoka poursuit un seul but : la Paix.
Lorsqu’un individu éprouve de la haine, il est
susceptible d’être violent avec ses congénères. De même, lorsqu’une nation
éprouve de la haine à l’encontre d’une autre, le risque de guerre est au
paroxysme.
Comme nous l’avons vu plus haut, la haine est
un sentiment instinctif relevant du sentiment d’agression et du besoin de se
défendre. En parvenant à maîtriser ses émotions, le pratiquant ne fait pas que
de diminuer la haine, il la transcende.
La haine et la violence ont un effet séparatif
et génèrent donc une énergie répulsive. Mais ce sont surtout des forces qui
s’opposent l’une à l’autre, valorisées par les Bujutsu, elles ont une
conséquence destructrice.
La non-violence n’est pas dans ce contexte une
éthique particulière, mais l’action de se mettre en harmonie avec les forces de
l’Univers. C’est la capacité de s’adapter à notre environnement tant climatique
que social, tout comme l’eau s’adapte au verre sans perdre sa nature. La
non-violence est un comportement qui permet de s’adapter en évitant tout
conflit à toute énergie, tout acte, toute émotion, toute pensée. Ce qui ne veut
pas dire que la non-violence soit une justification à la lâcheté et l’atonie.
Alors que le Bujutsu valorise la violence
cruelle, implacable et le rejet de l’inconnu, le Budo donne le pouvoir de
transcender cela en force d’amour et en apprentissage afin d’acquérir de la
connaissance.
Par un travail intérieur sincère, l’être
humain évolue de la haine vers la perception de l’amour universel, qui conduit
à l’unité intérieure et précède le travail final.
Jean-Christian
Balmat
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