Que signifie Nin-Jutsu ?
« Nin »
signifie invisibilité, « Jutsu » signifie technique, Nin-Jutsu
signifie donc « technique d’invisibilité ».
Le Nin-Jutsu, qu'est-ce que c'est ?
Le Nin-Jutsu
est un art martial japonais pratiqué à l’époque pour les fameux Ninjas,
guerriers-espions du Japon féodal, qui furent très actifs entre le 12ème et le
14ème siècle. !
Le
Nin-Jutsu est l’opposition symétrique aux arts martiaux des samouraïs tant d’un
point de vue technique, que tactique que philosophique.
·
Autant les samouraïs étaient régis par un dogme rigide,
le Bushido (code de l’honneur des samouraïs) autant les Ninjas s’affranchirent de
cette rigidité technique en cherchant la stricte efficacité. Les Ninjas furent
les précurseurs du paracommando silencieux, efficace et travaillant en petits
groupes d’hommes hyperspécialisés.
·
Alors que les samouraïs étaient imbus de leur
apparence et cultivaient celle-ci jusqu’à l’ériger au niveau d’art ; les
Ninjas se jouaient des apparences, infiltrant les camps ennemis sous des habits
de marchants, de commerçants, de moines. Les femmes Ninjas n’étaient pas en
reste et couramment utiliser pour des missions d’infiltration entre autres. Les
Ninjas inventèrent des techniques totalement innovatrices afin de grimper les
murs des fortifications, de disparaître au travers de fumigènes ou de
revêtir des masques effrayant afin de colporter sciemment une peur auprès de
témoins de leurs actes.
·
Pendant que les samouraïs d’un clan
s’entrainaient dans leur Ryu, leur école spécifique gardant jalousement le
secret de ses techniques martiales ; les Ninjas en infériorité de nombres
durent travailler des techniques novatrices utilisant la Non-Résistance (à
l’image du roseau, le Ninja, ployant sous la tempête alors que le chêne, le samouraï,
résiste de toutes ses forces jusqu’au déracinement), la furtivité et l’art de
la guérilla. Alors que le Daïto, le sabre du samouraï est incurvé et possède
qu’une lame, le Ninja-To est droit, souple et possède 2 lames.
Qui furent les Ninjas ?(1)
L'histoire
officielle des Ninjas est connue : ils habitaient généralement Koga et Iga,
provinces voisines situées à côté de Kyoto. Ces deux provinces avaient la
grande particularité d'être indépendantes, sans daimyo. Une population très
hétéroclite, en marge de la société féodale japonaise, peuplait cette région :
• Des pirates de la région de Kumano
à qui ils doivent leurs techniques de grappin.
• Des Yamabushis, ascètes vivant dans
les montagnes, pratiquant le Shugendo (pratiques d'ascèses).
• Des moines bouddhistes dont
certains pratiquaient le shingon, une des écoles du bouddhisme ésotérique
japonais.
• Des Hinin (sorte d'intouchables
japonais), personnes de basse condition sociale utilisées pour des tâches
jugées impures, notamment en relation avec le sang et le cuir.
• Des intellectuels et des militaires
chinois.
• Etc.
De
leur position sociale faible face aux puissants seigneurs féodaux japonais, ils
tirèrent un art martial totalement différent de ceux que pratiquaient les clans
des seigneurs. Leur technique intégra le fait que le faible ne peut s’attaquer
de front au fort : la souplesse et le travail bas devinrent leur apanage.
Autant
les Samouraïs étaient les gardiens des valeurs du Japon féodal, autant les
Ninjas s’adaptèrent en devenant leurs ombres. Les Ninjas avaient une grande
liberté de mouvement que n'avaient pas les Bushis (ou samouraïs) soumis au
Bushido (code de l'honneur du Bushi). Ils durent donc développer des techniques
de guerre peu orthodoxes : espionnage, guérilla, embuscades, assassinats. Les
Ninjas n'étaient pas subordonnés aux grandes familles, celles-ci les
utilisaient pour leurs basses besognes (pillages, assassinats). Une de leur
grande spécialité était de s'introduire de nuit dans les châteaux et camps
militaires et d'allumer un incendie, afin d’en faciliter l'assaut par des
troupes classiques. Ils adoptaient généralement la même tenue que leurs
adversaires (et de ce fait pas toujours le noir !). Ils étaient passés maîtres dans
l’art de jouer des rôles qui leur permettaient d’infiltrer le clan ennemi, à
l’image des agents secrets modernes travaillant « sous couverture ». La nature
de leur mission et le contexte historique font qu’ils avaient très peu de
chance de survivre à ce genre de mission. Pour autant, il serait erroné de les
comparer à des terroristes modernes, plutôt à des agents secrets lâchés par
leurs commanditaires.
Ils
étaient aux Bushis japonais ce que les troupes d’élite sont à nos armées :
entourés d’une réputation sulfureuse faite de légendes plus ou moins vraies,
ils fascinent ou servent de boucs émissaires, mais ne laissent jamais
indifférents. Les Ninjas sont bien plus que des assassins de l’ombre, ils
faisaient partie d’une culture en marge de la société féodale, mais hautement
intéressante par les intégrations des différentes influences qu’elle subit.
Leur
efficacité causa aussi leur perte. En 1579, les troupes de Nobunaga Oda
soumirent par la force les provinces d'Iga et de Koga. Les familles de Ninjas
furent, pour la plupart, massacrées.
(1)Extrait du livre « Le Ninpo Nin-Jutsu au 21e siècle », 444 pages. Disponible sur Amazon.
Ninpo Nin-Jutsu |
Ninpo Nin-Jutsu / Camp d'été 2017 / Passage de grades |
Ninpo Nin-Jutsu / coup de poing (Tsuki) - réception haute |
Ninpo Nin-Jutsu /attaque au sabre - esquive |
Ninpo Nin-Jutsu / étude du Tao et des principes de la médecine énergétique pour accéder au niveau des Dan. |
Qu’est le Ninpo Nin-Jutsu(1)
La
méthode « Ninpo Nin-Jutsu » est une méthode de formation sur trois modules que
j’ai mise au point après 35 ans de pratique de quelques arts martiaux japonais
et de sport de combat.
En
Nin-Jutsu, j’ai reçu un entraînement technique en béton ainsi que des bases
solides du Ninpo, c’est-à-dire la contrepartie spirituelle de l’entraînement du
corps. Cependant, j’en voulais plus, mieux et plus haut. J’ai voyagé afin
d’aller à la rencontre tout autant d’entraîneurs connus pour avoir formé des
champions en sport de combat et des maîtres renommés dans les arts martiaux
traditionnels que de gens très spirituels comme Joseph Chasing Horse, un
voyant-guérisseur sioux de Pine Ridge (Dakota du Sud aux États-Unis) ou Jacques
Pialoux, un grand maître dans la médecine traditionnelle chinoise.
Le
Ninpo Nin-Jutsu est le fruit de cette recherche personnelle. En proposant ma
propre méthode, je ne prétends pas détenir la vérité, mais plutôt d’en apporter
ma version. Fatigué par les guerres intestines aux arts martiaux et leurs
associations, je me suis mis ainsi à l’écart pour me consacrer à l’essentiel :
enseigner sur le tatami.
En
plus de la technique martiale stricte, j’essaie d’apporter à tous mes élèves
depuis 1991 des outils qui leur
permettent d’effectuer un travail de remise en question intérieure sur les
grandes questions qu’amène la pratique des arts martiaux : que faire de ma violence
? Comment vais-je utiliser ma technique martiale une fois formé ?
De
plus, j’ai intégré à mon programme d’enseignement l’enseignement du Taï Chi, de
la méditation, de l’énergétique (enseignement de base de la médecine
traditionnelle japonaise au travers du Shiatsu Holistique®), de Kuatsus
traditionnels (techniques de réanimation traditionnelles japonaises), Okuden
(techniques « secrètes » visant à travaillant conjointement avec les deux
hémisphères cérébraux entre autres) et base du Mikkyo ou Bouddhisme ésotérique
japonais.
La
synthèse de tous ces outils additionnée de mon expérience me permet d’apporter
ce que je désirais aux élèves : une méthode qui leur permet de grandir bien
au-delà de leurs limites et de leur apporter la foi que rien n’est impossible à
celui qui croit.
• Dépenser son énergie
• Acquérir une efficacité tant
physique que mentale
• Retrouver son calme et sa sérénité
• Apprendre l'autodéfense dans le but
de protéger son intégrité de manière globale
… sont travaillés
dans le but d’un…
Bien-Être Global
(1)Extrait du livre « Le Ninpo Nin-Jutsu au 21e siècle », 444 pages. Disponible sur Amazon.