S’il y a un sujet qui fascine depuis l’aube
des temps les pratiquants d’art martiaux, c’est bien celui-là ! Souvent considérés
comme mystérieux et secrets, les points vitaux sont avant tout une affaire de
fond et non de forme.
Effectivement, connaitre leur emplacement
n’apporte qu’une connaissance superficielle qui n’est d’aucune utilité… sauf
pour ceux qui veulent « avoir une connaissance ».
Pour ceux qui désirent « être une
connaissance », l’étude sera plus longue, car il s’agira de travailler
l’intention. Une intention inverse à celle qu’un acupuncteur utilise lorsqu’il
soigne. Cette connaissance-là ne peut
être mise en œuvre par n’importe qui. Sachez que j’adhère à l’idée que, tout
comme la société édicte par exemple un âge minimum à l’utilisation des objets
dangereux, l’Univers a, depuis son commencement, mis en place des protections
afin que la Vie ne puisse pas être prise facilement et en toute impunité. Il
s’agit là d’une connaissance réservée aux esprits sains, ayant longuement et
assidûment gravi les sentiers de la connaissance. Gare au coup de boomerang que
recevront les personnes indignes d’une telle connaissance.
L’aspect fascinant demeure et est un pouvoir
qui peut et doit être mis en balance, des Kuatsu ou méthodes de réanimation,
longtemps partie intégrante de l’enseignement, mais qui ne sont malheureusement
souvent plus enseignés. La connaissance des points vitaux ne devient efficace
que lorsqu’elle est activée par un esprit intelligent, à savoir un esprit qui a
su se relier avec cette connaissance que l’Humain Intérieur possède depuis
toujours. Celui qui travaille intérieurement saura intuitivement où, comment, et
quand il est justifié de mettre en œuvre pareille connaissance
Il est évident que lorsque l’on agit sur des
points d’énergie, ce n’est pas uniquement l’endroit qui compte, mais surtout
l’intention de celui qui agit.
Donner la vie (soigner), à mon humble avis,
rapportera à celui qui le fait, une énergie vitalisante qui lui apportera la
lumière de la connaissance. Donner la mort (combattre) ne permettra que de
récolter désolation et douleur. Là, plus qu’ailleurs, se posent des questions
de conscience, des questions que l’on ne peut fuir qu’un temps.
Au début, le pratiquant cherche à affaiblir, voire à tuer son adversaire,
Puis, sachant que le seul ennemi est
intérieur,
Il met sa connaissance au service de la Vie en
la protégeant.
Dans de rares cas, l’Humain peut sauver une
vie, en s’interposant par exemple afin de protéger un être sans défense. À ce moment-là,
face à un « mauvais esprit en rage » cette connaissance devient plus
qu’évidente au cœur pur.
Ne voulant pas
réinventer la roue et faire un doublon, je vous renvoie à deux excellents
ouvrages sur le sujet de Me Henry Plée (Budo Éditions, 2004) qui font référence
en la matière :
1.
1.
« L’Art
sublime et ultime des points vitaux »
2.
2.
« L’Art
sublime et ultime des points de vie »
Jean-Christian
Balmat
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire