Tout comme la guerre évolue selon des lois
précises (dont la stratégie), le Samouraï suit à l’époque un code de l’honneur,
la Voie du Guerrier ou Bushido[2]
et valorise des valeurs telles que :
1.
Gi : la décision juste
2.
Yu : la bravoure, le courage
3.
Jin : la bienveillance
4.
Rei : le comportement juste
5.
Makoto : la sincérité
6.
Meiyo : l’honneur
7.
Chugi : la loyauté
De plus, des sentiments comme la fidélité au
maître (et donc forcément à l’Empereur divinisé), le mépris de la douleur et le
rite du seppuku furent portés à leur paroxysme.
Autant leur éducation visait à dominer leurs
réactions instinctives, dont la peur et la lâcheté qu’ils méprisaient, ce qui
les rendaient extrêmement efficaces sur le champ de bataille ; autant ils
cultivaient les arts tels l’écriture, la calligraphie et la philosophie dans le
privé. À l’image du fameux Miyamoto Musashi connut tout autant pour ces 60
duels victorieux, que ses écrits et ses estampes.
Jean-Christian Balmat
[1] Article extrait du livre « Le Ninpo Nin-Jutsu au
21e siècle », 444 pages. Disponible sur Amazon.
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