mercredi 15 janvier 2014

Ninpo Nin-Jutsu: Voie intermédiaire ou mésotérique (1)


Introduction aux sept corps subtils

L’Homme Septénaire
Deux aspects de l’être humain
Deux composantes de l’être humain
Deux Mondes
Sept Véhicules
Sept Plans de Consciences
Sept Chakras-Sept glandes endocrines
L’Homme-Spirituel
Soi Divin
Monde de l’Esprit : Trois corps spirituels
Divin
Synthétique
Coronal Épiphyse
(pinéale)
Spirituel (Vital)
Intuitif
Frontal
Hypophyse
(pituitaire)
Causal (Humain)
Altruiste
Cardiaque
Thymus
L’Homme-Matériel
Moi égoïste
Monde de la Matière : Quatre corps inférieurs
Mental (Intellectuel)
Mental
Laryngé
Thyroïde-Parathyroïde
Astral
Égotiste
Ombilical
Pancréas
Éthérique
Instinctif
Sacré
Gonades
Dense
Analytique
Basal Surrénales
Tableau 3 de l'auteur

  1. Le corps physique est le véhicule par lequel l’Humain s’exprime dans le plan physique. C’est au travers de ses propriétés que l’être humain s’exprime et réalise toutes ses actions dans le plan physique. Ce corps de chair est animé par…
  2. Le corps éthérique (aussi appelé « corps vital ») qui est constitué de ce que l’on appelle l’énergie vitale. Ce dernier vitalise le corps de chair. Une énergie de bonne qualité entretient la matière, une énergie péjorée ne peut empêcher la maladie de s’installer et une absence d’énergie représente la mort de la matière. La qualité de l’énergie dépend d’une part des aliments terrestres (solides, liquides, gazeux) et d’autre part des aliments célestes (pensées et émotions). Lorsque le corps éthérique n’arrive plus à vitaliser le corps physique, l’être humain a de plus en plus de mal à rester conscient, il s’endort. La période de sommeil permet au corps éthérique de régénérer le corps physique.
  3. Le corps astral (aussi appelé « corps de désir ») est le siège du désir, des pulsions-répulsions. Le désir est la force qui permet à l’être humain de bouger, créer, inventer… en résumé l’envie de vivre[1] provient de lui. L’attirance ou la répulsion que l’être humain éprouve à l’encontre d’un être vivant ou d’un objet provient de ce corps. Le désir est source de bien (plaisir) ou de mal (douleur) selon l’usage qu’en fait le corps mental.
  4. Le corps mental (aussi appelé « intellect ») est le siège du mental, de la pensée et de la conscience égotique. Très simplement résumé, on peut dire que ce corps se polarise en deux aspects : le premier est très rationnel et génère une pensée visant à assouvir les besoins inférieurs et les passions (ou désirs de nature inférieure) ; le second est intuitif et influencé par l’aspect spirituel de l’humain. Selon que l’être humain s’identifie à sa personnalité (son Moi) ou plutôt son esprit (son Soi Divin), il valorise plus ou moins un des aspects de son corps mental. Ce corps occupe une place charnière entre la personnalité de l’Humain d’une part et son Esprit d’autre part. Comme les pensées elles-mêmes, le sujet de la pensée, l’objet physique concret est impermanent.
  5. Alors que le corps mental recueille et élabore, le corps causal (aussi appelé « Ego[2] ») ordonne et discerne. Alors que le corps mental repose sur des images mentales construites par les cinq sens et qu’il raisonne autour d’objets concrets en les différenciant en comparant leur effet, le corps causal perçoit la cause (archétype[3]) des objets et manie la pensée abstraite. À l’inverse, de l’objet concret, l’archétype est un modèle en évolution, mais qui est permanent.
  6. Le corps spirituel représente le pont entre l’Ego, siège de la conscience individuelle, et l’Âme ou Soi Divin ayant pour véhicule le corps divin. Le corps spirituel est le siège de l’intuition qui est une connexion directe avec l’Âme ou la compréhension des Lois Universelles.
  7. Le corps divin est de pure essence divine, il en est une émanation en tout point semblable.

Ces sept corps subtils sont interconnectés en permanence et interagissent les uns sur les autres, que la personne en soit mentalement consciente ou non. La perception limitée et globale de ses corps est dépendante du niveau d’évolution de l’être humain.

L’être humain a besoin de nombreuses années pour développer un corps adulte, plus encore pour maitriser son énergie, ses émotions et ses pensées. Bien que ces corps existent en l’être humain, leur développement reste au stade du germe si son travail conscient n’entre pas en jeu. La conscience de l’Humain devient alors l’architecte de sa propre évolution.

Le travail d’apprentissage commence d’en bas, du plan physique, bien que l’Humain provienne d’en haut, de l’Esprit. Cela est dû au fait de l’ « amnésie » postnatale, période durant laquelle chaque être humain repart de zéro. La découverte des corps les plus subtils ne se fait que par la recherche personnelle intérieure, car cette connaissance n’est pas enseignée au cours de l’enfance dans la plupart des cas, au contraire, par exemple des sciences exactes et des langues. Cette connaissance ne s’ouvre qu’à celui qui, poussé par la curiosité et la soif de comprendre, ouvre la porte qui sépare la forme du fond.




                                                                            Jean-Christian Balmat, Ninpo Nin-Jutsu










[1] Cette envie de vivre est bien entendu la notion de pulsion de vie qui permute en pulsion de mort en cas d’événement traumatique.
[2] Dans ce contexte, « Ego » signifie conscience individuelle et ne correspond pas directement à l’ « ego », qui correspond au « moi je ».
[3] Un archétype (du grec arkhetupon, « modèle primitif », par l'intermédiaire du latin archetypum) est, en littérature et en philosophie, un modèle général représentatif d'un sujet. Employé en psychanalyse, la notion d'archétypes recouvre une signification propre définie par Carl Gustav Jung : des préformes vides qui organisent la vie instinctive et spirituelle, structurent les images mentales (pensées, fantasmes, rêves…). On peut aussi définir un archétype comme un point de vue analogique sur une réalité sensible, susceptible d'intégrer la totalité des points de vue qu'on peut en avoir.  Du grec ancien αρχέτυπον arkhêtupon signifiant « modèle primitif », entré dans les langues modernes par l'intermédiaire du latin « archetypum », soit « grandes images », les archétypes apparaissent dans les mythes, mais aussi dans les rêves ; ils y forment des catégories symboliques structurant les cultures et mentalités, et orientant le sujet vers son évolution intérieure, nommée individuation dans la psychologie de Jung. Pour ce dernier, les archétypes sont caractérisés fondamentalement par le fait qu'ils unissent un symbole avec une émotion, ce faisant, ils sont des « potentiels d'énergie psychique » constitutifs de toute activité humaine et orientant la libido. Les archétypes sont ainsi, dans l’espace mental, des dépôts permanents d’expériences continuellement répétées au cours des générations. Note extraite de Wikipédia

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